Par : Thomas Montigny

Nous : millions d'Européens, d'Américains et de Canadiens avons des manières divergentes de penser contrairement au reste de la planète. On possède aussi nos habitudes de vies qui peuvent être contrairement différentes que nos voisins terrestres. Dans ce texte, j'explique comment nous, les Occidentaux, vivons, nos impacts sur le monde et qu'est-ce que nous devrions changer.

Avec plus d'un milliard d'habitants qui sont considérés en Occident, nous avons de réels impacts environnementaux et économiques sur le reste de la planète. Par exemple, le Canada, les États-Unis et l'Europe sont dans le top 10 des plus grands pollueurs. Cependant, il y a une chose intéressante à observer, c'est que nous sommes des pollueurs « importateurs » de CO2, car nous importons énormément des biens provenant de pays comme la Chine, l'Inde et la Russie qui sont des « exportateurs » de CO2.

Malgré toutes les institutions, les milliards dépensés et les limites mises en place, nous faisons encore partie de plus grands mauvais joueurs de cette course à la carboneutralité. En effet, l'Occident au complet s'est engagé à devenir carboneutre à partir de 2050, donc dans 26 ans. Cependant, des exemples à suivre demeurent surtout en Europe comme la Finlande, la Suède, la Norvège ou encore le Portugal qui vont beaucoup plus loin afin de devenir des modèles à suivre concernant les émissions des gaz à effet de serre (GES).

Un très bon marché international

Les pays Occident — surtout les États-Unis — sont de grands partenaires financiers qui demeurent parmi les plus importants dans le monde. En milliards de dollars d'importations, les États-Unis sont en 1re place et le Canada en 7e et plusieurs pays européens se hissent dans les plus imposants exportateurs.

Combinés, notre économie monterait à des dizaines de milliards de dollars et nous sommes les créateurs ainsi qu'acquéreurs de nombreuses compagnies. Par conséquent on semble prendre un certain recul face à d'autres nations émergentes qui produisent et gagne davantage d'importance.

Reprendre notre retard

À elle seule, la Chine et plus riche que l'Union européenne et le Canada. De plus, on constate beaucoup d'échanges ou d'accords commerciaux qui ne concernent plus l'Occident. Des pays en conflit ou en mauvaise posture ne se retournent plus vers nos puissances, mais vers la Russie ou encore la Chine. Maints de nos dirigeants souhaitent que nous ne perdions pas de notre importance et de notre puissance à l'international.

Dans le temps, l'Occident était au cœur des négociations internationales et était à son apogée, mais avec un monde rendu multipolaire (avec différentes idéologies et puissances) certaines nations ne savent plus quel chemin prendre. La démocratie qui nous est si importante semble ne plus être au cœur des préoccupations de la planète.

En tentant de faire régner la paix et la liberté, nous n'avons que fait aggraver les choses dans divers coins du monde comme l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie. L'erreur que nous ne commettrons idéalement plus jamais sera de s'impliquer dans ce qui ne nous concerne pas. Ceci ne nous a qu'apporté des problèmes et des tensions qui existent dorénavant aujourd'hui.

La peur d'une 3e guerre mondiale

À la place de faire directement la guerre avec d'autres pays, nous avons trouvé la technique — qui nous semblait parfaite — d'aider financièrement et militairement d'autres pays contre nos ennemis. Instaurer des idéologies et frontières à notre image n'a que créé plus de relations insoutenables dans le monde entier. Une guerre en Palestine et en Ukraine, que se passera-t-il après ?

Nous ne craignons que des situations qui empiraient entre la Russie et nous. Un débordement pourrait en quelques jours créer une guerre mortelle, voire nucléaire.

Nos problèmes internes

Même au sein de plusieurs nations respectives, des voix se soulèvent soit pour changer de gouvernement ou pour complètement changer la direction dans laquelle le pays vit. Comme des exemples simples, Pierre Poilievre (Canada), Donald Trump (États-Unis), Marine Le Pen (France) et Björn Höcke (Allemagne). La polarisation subsiste et de nombreuses personnes manifestent pour un changement à la tête du pays.

Avec ces signes-ci, on semble voir la démocratie perdre de son importance pour les habitants de l'Occident ou elle peut prendre une tournure pour le moins complètement différente. Une chose qui est sûre, c'est que nous devrions gérer nos propres problèmes avant de nous en créer de nouveaux ailleurs dans le monde.

En guise de conclusion, nous avons toujours été là pour les autres pays du monde pour les aider et c'est encore plus vrai aujourd'hui, mais avec tous les problèmes chez nous, nous devrions les régler immédiatement pour éviter le pire. Toutefois, il sera primordial de ne pas perdre de notre importance au sein des puissances et de garder la démocratie au sein de notre identité.