Par : Thomas Montigny

Les réseaux sociaux sont maintenant considérés comme des plateformes « obligatoire » à avoir ou à connaître. Malheureusement, une grande partie de la population mondiale n'est pas consciente des dangers amenés avec l'essor de cette tendance.

Premièrement, il y a la désinformation dans laquelle de fausses informations sont propagées et consultées par plusieurs internautes. C'est souvent des nouvelles d'actualité qui sont partagées dans le but de tromper de lecteur et ainsi de créer des réflexions sur un fait erroné.

Avec l'essor de l'intelligence artificielle, la désinformation se fait en un claquement de doigts et cette technologie émergente rend la chose encore plus crédible. Parfois, on voit même des « journalistes », créés par l'IA, de médias assez réputés suscitant des réactions sur la fiabilité des propos.

Le Tinder pour les adolescents

On compte désormais plusieurs réseaux sociaux dans le but de créer des rencontres amicales ou amoureuses pour les adolescents, mais ces plateformes ne sont pas sans danger. Par exemple, il y a des cas où un adulte s'est fait passer pour un jeune afin de « se lier d'amour » avec un vrai jeune, mais son objectif n'était pas d'être en couple, il voulait tirer profit d'une rencontre avec la personne en question d'une manière inacceptable.

Les plateformes comme celles-ci restent avec des risques de rencontre avec des personnes mal intentionnées même si les autorités tentent tant bien que mal d'installer des règles plus sévères.

Vols de données, fraude et vol d'identité

Remarquez-vous que l'on vous demande vos informations ou des témoins lorsque vous rentrez dans un site Internet ? Des compagnies — ayant comme but de vous attirer dans leur marché — achètent des données personnelles afin de connaître votre identité, vos goûts et plus encore, mais ceci vient avec quelques inconvénients : une diminution de la vie privée, partage de vos informations personnelles sans votre consentement (parfois) et connaissance de vos activités sur Internet. Toutefois, vous aurez une expérience sur votre navigateur Internet plus personnalisée et selon vos goûts.

Mais comment ces dangers sont présents sur les réseaux sociaux ? Il y a énormément de publicités ciblées et de propositions de contenus personnalisées. Un enjeu très important qui touche spécifiquement les réseaux sociaux est le vol d'identité de personne ou de compagnie. Même au Québec, plusieurs personnalités connues se sont fait voler leurs identités afin d'inviter leurs abonnésà penser ou à acheter quelque chose. Les géants du web prennent beaucoup de temps à gérer les comportements comme ceux-ci étant donné qu'ils sont très fréquents.

Des enjeux sociaux

Il était temps de parler des conséquences que ces plateformes peuvent avoir sur le moral ou l'attitude des gens. Ce qui nous vient en tête en premier est effectivement les critères de beauté auxquels plusieurs personnes souhaitent « atteindre ». Malgré d'innombrables campagnes de sensibilisation sur le sujet, maints jeunes utilisent des filtres afin de modifier leur visage et d'être « fier » de leur visage. La confiance en soi est fortement dégradée à la suite d'un excès d'utilisation et ceci peut avoir beaucoup d'impacts sur la manière dont cette personne agit désormais.

Par la suite vient la cyberintimidation qui ne cesse de croître avec le temps et qui semble toucher un plus grand public. La cyberintimidation — un terme qui figure depuis peu dans nos dictionnaires — consiste à intimider via les réseaux sociaux une personne. Sans surprise, les dommages vont faire disparaître l'estime de la victime.

Filtrer le contenu et ce qui se fait

Selon moi, ce sujet concerne tout ce que j'ai mentionné plus haut parce que les géants comme Meta et YouTube persistent à avoir un contrôle accru sur la sécurité, mais nous voyons de moins en moins d'avancées sur le sujet. La sécurité, le respect et le bien-être de tous devraient figurer dans les priorités des réseaux sociaux. Actuellement, c'est des algorithmes qui se chargent de la majorité des cas et ceux-ci commettent des erreurs ou passent par-dessus plusieurs publications. Nous sommes plusieurs à penser comme ça, c'est donc pourquoi plusieurs Québécois ont poursuivi ou sont partis des pétitions contre les réseaux sociaux.