Lors de la dernière semaine de septembre, nous célébrerons la semaine de l'égalité des sexes. Cette journée a pour but de commémorer toutes les femmes pionnières qui se sont battues afin d'obtenir l'égalité homme-femme. Lorsque je parle d'égalité homme-femme, je parle de l'égalité des droits, l'égalité sur le marché du travail et l'égalité en termes de salaires.

La femme a longtemps — et encore dans certains pays très conservateurs — été considérée comme une personne qui ne pouvait pas travailler, qui ne pouvait prendre des décisions par elle-même et qui était inférieure par rapport à l'homme.

Les femmes ont dû lutter pendant plusieurs décennies afin d'enfin obtenir le droit de vote (1918 au niveau fédéral et 1940 au niveau provincial québécois), mais encore aujourd'hui, même au Canada, les femmes se font encore moins payer que les hommes. Par exemple, selon l'Institut de la statistique du Québec, l'écart de salaire hebdomadaire moyen entre les hommes et les femmes s'élève à 229,62 $ (Hommes : 1218,70 $/Femmes : 989,08 $). Ceci montre qu'il reste du travail à faire pour obtenir l'égalité complète.

Selon moi, c'est important de valoriser davantage le rôle de la femme dans notre société et de faire évoluer le point de vue de certaines personnes par rapport à ce sujet. De plus, dans les pays très conservateurs, des changements dans l'idéologie politique du gouvernement doivent être exécutés. Tout le monde bénéficierait de ces changements, puisque si les pays conservateurs acceptent que la femme puisse travailler comme l'homme, le pays aurait plus de travailleurs et qui dit plus de travailleurs dit plus d'argent. En plus, si l'idéologie du pays se dirige plus vers la gauche, des relations fortes pourront se développer avec d'autres pays démocratiques et les manifestations bouleversant le pays cesseront.

Lors de la semaine de l'égalité des sexes, nous incluons aussi les personnes non binaires, trans et autres. Ces personnes ont dû militer pour leurs droits à plusieurs reprises, même dans les pays de l'Occident. Durant les générations précédentes et parfois même la nôtre, plusieurs ont dû mettre de côté ou cacher leur identité de genre puisqu'ils n'allaient pas se faire accepter. Encore aujourd'hui, il y a de grands débats à cet égard puisqu'il y a des gens qui ont peur de ces « personnes différentes » et elles les rejettent sans savoir tout ce que qu'elles ont dû subir dans leur vie.

C'est avec des efforts de gouvernements et de nombreux militants que leurs droits ont été promus, cependant il reste encore du chemin à effectuer afin d'obtenir non seulement l'égalité de tous, mais aussi de faire en sorte que ces personnes soient acceptées par les membres de notre société.

Nous sommes chanceux de vivre dans un pays qui respecte les droits de tous. Évidemment, nous n'avons pas encore atteint l'égalité totale, mais nous pouvons nous réjouir de faire partie d'un pays démocratique qui fait constamment évoluer les droits de la personne. Dans la Charte canadienne des droits et libertés il est écrit que « Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne ; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu'en conformité avec les principes de justice fondamentale. » Voici la preuve que nous sommes tous égaux.

Joyeuse semaine de l'égalité des sexes !