Nous sommes aujourd'hui plus connectés que jamais aux écrans et à la technologie. Les compagnies de toutes sortes partout à travers la planète profitent de ceci pour faire des publicités qui se comptent par millions. Dans cet article, je vous présente un portrait de l'ampleur du phénomène de la publicité.
Grèves au rendez-vous
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Depuis quelques semaines, plusieurs grèves touchant les milieux de l'éducation et de la santé ont chamboulé le Québec. C'est plus d'un demi-million de syndiqués en grève. Nous parlons de grève illimitée, de meilleures conditions, de salaires et d'un conciliateur, mais comment en sommes-nous arrivés là et qu'est-ce que ceci signifie ?
Dans les grèves actuelles, il
y a trois grands groupes de syndicats ou syndicats non regroupés, il y a :
la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), la Fédération
Interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le Front commun
(regroupant : FTQ, CSN, APTS et CSQ).
Tous revendiquent de meilleures
conditions de travail (horaires et nombre d'heures de travail) et des salaires
à la hauteur de leurs attentes. Cependant, les revendications réalistes à
différents niveaux ne conviennent pas toutes aux gouvernements qui utilisent
actuellement son coussin financier réservé aux « imprévus ». Certains croient
que le gouvernement ne serait pas en mesure de combler la demande des salaires
avec les trois syndicats parce que les offres précédentes et actuelles « sont
jugées insuffisantes, pour ne pas dire insultantes »[1].
Un sondage qui fait mal
Un sondage fait auprès des
Québécois démontre que 71 % de la population appuie les grévistes et leurs
revendications, mais à différents degrés. Ce sondage agit comme une gifle au
visage de la CAQ puisque la population n'est pas du côté du gouvernement. Ceci va
valoriser les demandes des syndiqués et les appuyer alors que le gouvernement
ne peut reposer sur une population qui le supporte.
Nomination d'un
conciliateur
Plus tôt dans les
négociations des deux partis, la CAQ a nommé un conciliateur à la demande du
Front Commun pour discuter des conditions de travail, mais sans aborder la
question des salaires. Plusieurs grévistes du Front commun affirment que « l'un
ne vient pas sans l'autre », donc que le gouvernement devrait laisser place à
la discussion concernant les salaires aussi. Le rôle d'un conciliateur est de
faire entendre les points de vue des deux côtés sans prendre une décision. Si
les négos avec le conciliateur ne fonctionnent pas, le Front commun fera sûrement
appel à un médiateur qui possède un rôle plus important et influent dans les
décisions à prendre. Il est important de savoir que le conciliateur négocie
seulement pour le Front commun et le gouvernement, et non pour la FAE ou la
FIQ. Le gouvernement collabore avec les trois syndicats séparément ainsi qu'avec
des mesures et moyens différents.
Grève générale illimitée
et son amplitude
Récemment, la FAE a déclenché
sa grève générale illimitée faisant en sorte que les écoles publiques affiliées
à ce syndicat sont fermées jusqu'à nouvel ordre. Les écoles rouvriront lorsque le
gouvernement et la FAE s'entendront sur les nouvelles conditions et arrangements.
Du côté des autres syndicats, plusieurs prévoient de déclencher aussi leur
grève illimitée, mais laissent davantage place à la négociation.
Les écoles publiques touchées
par les grèves verront leurs élèves manquer des jours de classe. Le retard dans
les notions apprises grandit et devient de plus en plus important au fur et à mesure
que le temps passe. Plusieurs analystes prévoient de grands retards pour les
élèves en difficulté et pour qui le passe à la prochaine année sera plus
compliqué. De plus, certains estiment que les élèves ayant manqué un nombre de
jours majeur d'école devront reprendre leurs cours en juin ou pendant la
semaine de relâche.
Pour les enseignants de la
FAE, la situation est très difficile et coriace puisque le syndicat ne possède
pas de fond de grève permettant aux grévistes de recevoir de l'argent comme un
salaire. C'est pourquoi les enseignants coupent dans leurs dépenses puisqu'avec
l'inflation et sans fond de grève, ils doivent piger dans leurs économies afin
de pouvoir continuer à s'acheter leurs biens.
Du côté de la FIQ — même s'ils ne sont pas en grève générale illimitée — de nombreuses chirurgies ou traitements devront attendre en raison des jours de grève. Plusieurs patients pourraient être sévèrement touchés par ces jours sans traitement.
Nous ne pouvons pas nous passer d'infirmier·ères qui sauvent des vies quotidiennement. Sans les enseignants, ce sont les générations futures qui seront touchées par un manque d'éducation. Nous devons faire au plus vite pour régler ces grèves.
[1]
Lagacé, Patrick. « Ce que les grèves cachent », La Presse, 21
novembre 2023. Page consultée le 27 novembre 2023.
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