Après la victoire écrasante du Parti Québécois lors de l'élection partielle de Jean-Talon, François Legault a été déstabilisé puis il a affirmé qu'il allait de prendre davantage de décisions qui représenteront les intérêts de la population de la ville de Québec.

La CAQ a grandement perdu son électorat lorsque le chef du parti majoritaire a annoncé que l'idée du 3e lien serait modifiée, voire annulée. Après l'élection partielle de Jean-Talon, il a affirmé qu'il serait d'accord afin de relancer cette idée juste après sa défaite. Plusieurs se demandent comment les décisions se prennent dans ce parti politique puisque les membres du parti ont tous et toutes des images ou affirmations différentes sur le possible tunnel.

Qu'en est-il de l'avenir des moyens de transport dans la ville de Québec ?

Le Maire de la ville, Bruno Marchand, a de grandes idées portant sur un tramway qui coûterait possiblement 4 milliards de dollars. De plus, il met de l'avant de grandes avancées qui permettent aux quelque 550 000 citoyens de se déplacer librement et en polluant moins. Par exemple, des projets de bus civils, de vélo-partage, Commun'auto et plus encore sont installés ou en voie d'être installés dans la ville. Il affirme qu'il souhaite faire du tramway une colonne vertébrale des réseaux de transports afin de les relier et de les mettre en valeur.

À l'Assemblée nationale du Québec, plusieurs partis politiques et députés montrent leur appui sans faille du projet de Québec. François Legault a affirmé qu'il souhaitait consulter la population de capitale provinciale sur le tramway ou le 3e lien. Plusieurs sources anonymes affirment que le gouvernement avait pensé de faire un référendum sur l'opinion du tramway. Cependant, lorsque la question du référendum a été abordée à l'Assemblée, la CAQ a automatiquement écarté l'idée en affirmant qu'il est trop tôt, mais que l'idée pourrait être utile plus tard.

Le Maire de la ville, Québec Solidaire et le Parti Québécois affirment qu'un référendum ne serait pas nécessaire, car ils savent que le projet plaît aux Québécois. La mairie de la ville dit avoir déjà fait des sondages pour connaître l'appui de la population à maintes reprises. Selon eux, le référendum serait presque une perte de temps sachant déjà l'intérêt des gens. Cependant, un sondage effectué en septembre dernier par le Soleil affirme que seulement 32 % des répondants sont pour le projet. Ceci est peut-être dû à l'acharnement continu du projet.

« Avant de penser au prochain projet intéressant, est-ce qu'on ne pourrait pas faire accoucher ce projet-là ? »

De forts soutenants du tramway proposent de se concentrer seulement sur ce projet — datant tout de même de 2018 — avant de travailler sur le 3e lien. Mettre en œuvre deux projets massifs nécessite beaucoup d'attention et de temps, ce que le gouvernement du Québec n'a pas. Le gouvernement doit se concentrer sur les enjeux qui touchent notre société à la place de jeter des promesses en l'air sur un projet très coûteux.

Certains pensent que la concrétisation du projet du tramway prend du temps, car les prix restent élevés. La ville affirme d'ailleurs qu'elle cherche une autre option afin de trouver une manière moins coûteuse de construire le moyen de transport. Le coût était prévu à 4 milliards de dollars, mais avec l'inflation et la hausse de prix, le prix est évalué entre 4 et 8 milliards de dollars. C'est sûrement pourquoi le parti au pouvoir, la CAQ, souhaite avoir tous les plans et les détails avant de prendre une décision claire, contrairement à ce qu'ils ont fait avec les plans inexistants du 3e lien

Des projets comme ceux-ci sont très populaires et fréquents dans le monde. Dans des villes de 500 000 à 600 000 habitants, des tramways ont été installés pour aider les déplacements des habitants. Par exemple, Lisbonne, Séville et Lyon possèdent tous des tramways tant vieux qu'à la pointe de la technologie. Le problème n'est donc peut-être pas l'argent ni le besoin, mais les efforts insuffisants donnés par notre gouvernement.

Quelles seront les conséquences sur l'environnement ?

Le bilan environnemental du tramway, créé par la ville de Québec, déclare que 89 000 tonnes de GES seront évitées d'ici 2041, car des Québécois laisseront tomber l'automobile afin de prendre le tramway 100 % électrique. De plus, 30 000 arbres seront plantés afin de balancer le nombre d'arbres coupés (1584) pour la construction du transport. La ville souhaite atteindre la carboneutralité après la 11e année de service du tramway.

Cependant, une ville avec une population en dessous d'un million ne peut pas avoir deux nouveaux projets de transports qui coûteraient ensemble plus d'une douzaine de milliards de dollars. Le provincial et le municipal devront collaborer et prendre une décision qui mettra vraiment de l'avant l'intérêt des habitants de la ville.

Lire mon entrevue avec le Maire de la Ville de Québec, Bruno Marchand

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