Récemment, j'ai eu la chance de pouvoir parler à un ancien journaliste et à un ex-diplomate québécois. Le passer en entrevue fut un immense honneur. J'ai décidé de faire découvrir cet homme inspirant à mon école secondaire en faisant un article. Cet article présentera cette figure journalistique et diplomatique et son cheminement professionnel. Voici l'article en question :
Aujourd'hui, je vous livre une entrevue avec… Jean-François Lépine ! Journaliste très connu, il a couvert des nouvelles importantes dans l'histoire du Canada et du Québec. Il a aussi occupé le poste de représentant du Québec en Chine lorsque les relations entre le Canada et celle-ci étaient tendues. Je vous ferai découvrir ce journaliste qui a relevé tant d'épreuves dans sa vie.
Commençons par le commencement, le destin de Jean-François Lépine a grandement été influencé par les bandes dessinées de Tintin. En voici la preuve : « Lorsque j'étais petit, j'attendais impatiemment les nouveaux magazines de Tintin. Ce que j'aimais de Tintin, c'était qu'il se retrouvait dans toutes sortes de situations partout à travers le monde. Grâce à Tintin, on découvrait le monde et c'est à cause de ça que j'ai voulu devenir journaliste. »
Deux domaines ont intéressé Jean-François Lépine au cours de sa vie, la diplomatie et le journalisme. Il a occupé ces métiers, car il a étudié en sciences politiques afin de comprendre les rapports entre les humains.
« Les sciences politiques sont très utiles, car elles peuvent mener à plusieurs carrières différentes. J'ai eu la chance de pouvoir exercer cette passion dans mes deux carrières. Aujourd'hui, je redonne à la communauté en offrant des bourses en sciences politiques à l'Université de Laval et l'Université du Québec à Montréal. »
En sortant de l'université, M. Lépine a participé à un concours au ministère des Affaires étrangères, ce qui aurait pu le propulser vers le métier de diplomate. Cependant, il s'est dirigé vers le journalisme en recevant une offre de Radio-Canada. Il a plutôt décidé de choisir le journalisme, à l'époque, parce que Radio-Canada lui offrait une chance de s'épanouir ainsi que beaucoup de possibilités. S'il a hésité entre les deux carrières, il a décidé de devenir journaliste à la télévision puisqu'il pouvait occuper un poste important plus rapidement.
En effet, dès qu'il a commencé son métier de journaliste, M. Lépine couvrait la politique québécoise et canadienne.
Plus tard, le journaliste s'est intéressé à l'actualité à l'étranger, donc il a postulé pour un emploi en Chine. Personne n'était intéressé par ce poste, car les conditions en Chine étaient difficiles.
« Ceci m'intéressait, car je pouvais parler au Canada français et anglais et ainsi, obtenir une audience beaucoup plus large. »
Ici aussi, Tintin a eu son influence :
« Grâce à l'album de Tintin "Le Lotus bleu", je me suis intéressé rapidement à la population chinoise, un peuple très ancien. Ce peuple aux traditions invraisemblables et avec énormément d'histoire m'a intéressé depuis longtemps. Selon moi, c'est important d'ouvrir les portes à nos auditeurs sur l'étranger. »
Lorsqu'il a quitté Radio-Canada, en 2016, le gouvernement du Québec a demandé à Jean-François Lépine de représenter le Québec en Chine puisqu'il était souvent allé dans ce pays. M. Lépine a grandement aidé à ce que le Québec établisse des relations d'affaires en Chine, le plus grand marché financier du monde.
« Ce qui a été le plus difficile dans mon rôle de diplomate, lors d'une querelle politique entre la Chine et le Canada, a été d'entretenir des relations financières stables entre le Québec et la Chine. Celles-ci étaient grandement influencées par cette querelle. Nous étions pris entre des relations insoutenables, car le Canada avait capturé une cheffe d'entreprise frauduleuse chinoise et la Chine avait pris en otage deux journalistes canadiens. En plus de ce conflit, la Chine s'est vraiment beaucoup refermée lors des premiers ravages de la COVID-19. Avec tout ça, le commerce avec la Chine a été plus difficile. »
Lors du conflit entre Ottawa et Pékin, les provinces avaient continué d'entretenir des relations avec la Chine, car le gouvernement chinois ne considérait pas les provinces comme un problème. Le Québec a donc pu entretenir des relations diplomatiques intéressantes avec la Chine. Celle-ci est ravie tisser des liens avec de nombreuses provinces canadiennes par exemple, l'Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse, la Colombie-Britannique et l'Alberta puisqu'elles ont de fortes relations avec certaines provinces chinoises.
Être curieux, persévérer et suivre ses passions a permis à M. Lépine d'occuper des postes importants et décisifs dans l'avenir du Québec. Ne pas juger un peuple par son système politique est aussi très important dans la vie. Jean-François Lépine s'est intéressé à la population chinoise depuis son enfance et n'a jamais critiqué ce peuple à cause de son système politique autoritaire.
Note de l'auteur : Grâce à cette entrevue, j'ai pu en apprendre davantage sur cette personne fascinante, Jean-François Lépine. Il est passé à travers des moments difficiles, mais il a su persévérer et se démarquer des autres journalistes. Selon moi, M. Lépine est un exemple à suivre tant dans le domaine de la diplomatie que dans le monde du journalisme. Ce journaliste chevronné m'inspire et j'aimerais grandement suivre ses traces dans le parcours scolaire et dans la vie en politique. Pour finir, je suis extrêmement reconnaissant de la chance que j'ai eu de parler avec ce passionné de relations internationales.
« Selon moi, c'est important de voir ailleurs, de voir comment les autres font pour gérer leur pays et pour régler leurs problèmes. » Jean-François Lépine
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