Récemment, j'ai eu la chance
parler à Nicolas Bérubé un journaliste à La Presse. Ce journaliste passionné m'a
fait découvrir son cheminement vers La Presse et ses expériences marquantes
tant au Québec qu'à l'étranger. Il possède toutes les qualités idéales d'un
journaliste entre autres la persévérance, l'engagement et la curiosité.
C'est à son arrivée à l'université qu'il a découvert la biographie de René Lévesque. Cet homme politique l'a grandement inspiré surtout dans son implication dans le journal étudiant de son université. Le journalisme a été une manière pour M. Bérubé de s'épanouir et de combler son besoin d'écrire. Nicolas a donc décidé de se rendre au local du journal étudiant de l'UQÀM afin de pouvoir participer à ce journal. Quelques jours plus tard, le journal lui confia sa première mission, celle de faire un article sur une pièce de théâtre. Ce premier article résultat à de nombreux apprentissages, à l'acquisition de connaissances dans le domaine du journalisme et à des heures de révision. Les jours passèrent et le journaliste en devenir vit ses textes s'améliorer et les heures de révision réduire considérablement.
« Tranquillement, je voyais des améliorations. C'était un peu comme quelqu'un qui apprend à faire du jogging et qui court jusqu'au coin de la rue en étant essoufflé. À force d'en faire, tu deviens meilleur. Donc c'est comme ça que j'ai appris à produire un texte journalistique. »
Avec son implication dans le journal étudiant, il a appris énormément et ceci lui a permis d'acquérir des outils qui seront utiles plus tard.
Son cheminent jusqu'à La Presse ne s'arrêta pas là. Après l'université, il partait constamment à la recherche de boulots dans des magazines ou dans des journaux. Par exemple, il a travaillé quelque temps à l'ancien journal Voir. Ce journal était gratuit et il était distribué dans le métro de Montréal. Il a convaincu le rédacteur en chef de ce journal populaire de l'engager en ayant proposé des sujets, mais aussi en écrivant un article sur un des sujets proposés. Avec ceci il leur montrait vraiment de quoi il était capable. Ensuite, il fit pareil avec le magazine Espace parlant de voyage, plein air et aventure.
« C'est comme ça que j'ai commencé à me bâtir des "clients". »
Le grand jour arriva et Nicolas Bérubé entra à La Presse en 2002. C'est grâce à des participants du journal de l'UQÀM que M. Bérubé occupa enfin le poste de journaliste à La Presse. Aujourd'hui, ça fait 21 ans que Nicolas Bérubé travaille pour ce journal.
« Être journaliste c'est comme les joueurs de hockey. On les voit faire leurs prouesses, mais c'est seulement la pointe de l'iceberg. On ne voit pas les heures de pratique en dessous. »
***
La Californie — 7 ans de découvertes
Le mandat de Nicolas Bérubé pendant ces années fut de
couvrir des sujets très variés. Accompagné de sa femme photographe, les deux
gardent de merveilleux souvenirs de cet endroit.
« Un jour je pouvais couvrir un sujet pour l'économie et l'autre
je pouvais visiter les bureaux de Google ou conduire la première Tesla. »
Les bureaux de Google sont impressionnants, car ils ont une
philosophie très différente des bureaux classiques. Leur manière de penser encourage
les employés d'interagir ensemble en offrant plein d'activités. Paniers de
basketball, cafétéria gratuite, bar à salade, bicyclettes pour se promener
entre chaque édifice et tables de ping-pong.
La visite de Tesla lui a permis de découvrir les débuts de
cette future compagnie prospère. Conduire une voiture électrique pendant
plusieurs heures l'a laissé sans mots. Ce privilège sans précédent lui a alors permis d'imaginer les voitures que nous conduirons plus tard.
Il a aussi assisté à un match des Kings de Los Angeles lorsqu'ils
se sont rendus en finale. Parler de sport lui a montré son côté polyvalent
puisque c'était la première fois qui écrivait sur du sport. Il était alors hors de ses habitudes, mais il a pu découvrir un sujet différent.
Parfois Nicolas Bérubé s'attaque à des sujets plus sérieux
comme l'immigration. Par exemple, il a couvert l'enjeu important de l'immigration
illégale de Mexicains aux États-Unis. Il suivait aussi des immigrants dans
leurs métiers en Amérique. De plus, il s'intéressait à ceux qui vivaient dans la pauvreté et dans la misère.
Barack Obama, ex-président des États-Unis, a été élu lorsque
M. Bérubé et sa femme entamaient leur parcours en Californie. D'ailleurs,
ils ont pu assister à l'un de ses discours dans l'Oregon. Selon lui, Obama a
inspiré les Américains et il continuera d'en inspirer d'autres. Il dit que notre société est celle qui repousse toujours les limites, car dans ce cas-ci, c'était la première fois qu'un président afro-américain était élu.
La création et la présentation de l'iPhone furent pour lui
un moment magique. Cependant, à ce moment il croyait que ceci allait être une
autre bébelle que les riches seulement s'achèteront. Il ne se doutait donc pas,
comme tout le monde, que cette invention allait transformer le monde.
« C'est intéressant de vivre dans un autre pays parce que ton
cerveau est vraiment sollicité. Tout est différent, la langue et les rues sont différentes.
Je dus me refaire une vie là-bas. »
***
Quand les journalistes entrent en poste dans leur vingtaine, l'embaucheur cherche immédiatement la polyvalence. Il veut savoir si le journaliste est capable de couvrir des sujets variés. L'employeur veut aussi voir s'il est capable d'aller parler à des gens ou s'il est capable d'être concis dans ses écrits.
« Une fois que tu as montré dans ta carrière que tu es capable
de faire ça (d'être polyvalent), tranquillement, les journalistes trouvent ce
que j'appelle leur "carré de sable". Ton petit carré de sable, ce sont les
sujets qui t'intéressent le plus. […] Moi mon carré de sable c'est l'économie, les
sujets de transports actifs et leurs sécurités. »
Selon lui, être capable de parler anglais et français peut être
vraiment utile puisque tu peux parler à un nombre plus grand de personnes. De
plus, sans sa capacité à être bilingue, M. Bérubé n'aurait pas pu passer 7 ans
en Californie. Il trouve que c'est important de pouvoir s'intéresser à l'Amérique
du Nord même si la majorité de celle-ci est anglophone. Consulter des sources
ou témoignages d'autres pays anglophones peut être primordial lors de l'écriture
d'un article c'est pourquoi l'anglais est important dans ce métier.
« Ce que j'aime de ce métier c'est que si tu as l'intérêt et la passion, on a déjà 80 % de ce qu'il nous faut. L'autre 20 % c'est aller rencontrer des gens et de proposer des sujets. »
- Nicolas Bérubé
Merci énormément de m'avoir laisser la chance de vous passer en entrevue. Vous êtes quelqu'un de très inspirant et dont je vais toujours me souvenir. J'aimerais grandement suivre vos traces en tant que journaliste chez La Presse. Vos conseils et explications m'ont été et vont m'être très utiles plus tard. Merci encore !
Nous sommes aujourd'hui plus connectés que jamais aux écrans et à la technologie. Les compagnies de toutes sortes partout à travers la planète profitent de ceci pour faire des publicités qui se comptent par millions. Dans cet article, je vous présente un portrait de l'ampleur du phénomène de la publicité.
Donald Trump, 45e et 47e président des États-Unis, vient de réaliser ce que peu ont déjà fait : remporter deux élections non consécutives, gagner le vote populaire avec une bonne avance et prendre le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants. Mais certains d'entre nous s'inquiètent sur ce que l'homme de 78 ans nous réserve.
Alors que la COP29 à Baku, capitale de l'Azerbaïdjan, a lieu, je me demandais si l'environnement et les changements climatiques figuraient vraiment dans les priorités des gouvernements de la planète et à partir de quand nous verrons de vrais résultats au Canada ainsi que dans le reste du monde.
